jeudi 27 juin 2013

Gouffre des Ordons - Montrond le Château (25)

Présents :Noëmie et Myriam CLAUDON , Jean François DECORSE

Au départ, un trajet légèrement anxieux en vue de l’inconnu qui nous attendait. Nous sommes arrivés sur le site aux alentours de 19h00. Une fois arrivés sur le site les quelques consignes de sécurité ont été transmises. Une mise en condition attentive et rigoureuse a permis une bonne préparation Le petit groupe a pris le temps de s’équiper, et d’appréhender tout ce matériel nouveau.
Ensuite, nous avons pris la direction de l’entrée. Pendant que J-F installait le matériel, nous avons grignoté un morceau.
C’est parti pour une descente minutieuse et un peu déstabilisante lorsque plus aucune paroi n’est là pour vous aider…ça tremble ,être rattachée à un simple bout de corde n’est pas très rassurant. Les parois ont alors un côté apaisant et rassurant, elles font se sentir moins seule .Peu après, l’équipe est arrivée en bas et en entier. (20h)




L’exploration a donc pu commencer. Des formes prennent alors vie sous nos yeux à l’image d’un jeu que l’on peut faire avec les nuages. Nous avons pu observer le chef d’œuvre de la nature. Nous nous sommes arrêtées pour observer entre autre les draperies, les perles et les diploures (si rares dans notre région dit il). Lorsque l’équipage est arrivé au bout, une petite collation a été prise à la lueur d’une bougie.
Le retour a pris beaucoup moins de temps malgré les quelques photos.
Pour moi, la remontée s’est faite plus facilement car elle demande un minimum de concentration De ce fait, les actions à faire apportent un plus physique et distrayant.



Pour ma sœur, la remontée fut quelque peu sportive et épuisante. Les cinquante derniers centimètres furent les plus durs car les forces en ma possession diminuaient bien vite et je ne trouvais plus de prises. Tout de même, un petit soulagement de ne plus être coincée et de pouvoir respirer l’air pur.
La remontée à la surface, s’est dans l’ensemble bien passée. Nous sommes revenus à la voiture vers 0h45. L’équipement a été rangé soigneusement et le chemin du retour commencé.



Ce fut une expérience unique. Les découvertes ont été nombreuses et enrichissantes.
Je garderais un très bon souvenir et pense réitérer l’expérience à une prochaine occasion malgré l’effort physique fourni et les courbatures qui ont suivi.


Noémie

samedi 22 juin 2013

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents : "Laurent Garnier, Guillaume Drescher, Cosimo Torre, Jean-François et Benoit Balacey"

Compte-rendu :
"RDV à 08 h 30 à la cabane de chasse. Cosimo, Benoit et Jef les premiers à 07h50. Bonjour à la propriétaire de la ferme. Arrivée de tous et préparation des 5 sacs.
Descente à 09h20. La galerie d’accès jusqu’à la confluence est toujours aussi boueuse, le ressaut de l’échelle est à améliorer car bien pénible. Nous équipons en corde le ressaut à la confluence (à perfectionner, ajouter un amarrage sur concrétions avec sangle ou dyneema) et élargissons un peu les étroitures précédentes (à continuer).

Préparatifs de Laurent et Cosimo à la confluence puis au siphon du Lagon. Photos et vidéos. Départ de la plongée à 12 h 35.

Pendant la plongée, Guillaume, Benoit et Jef vont voir le siphon jaune (25 minutes pour 400 m sans charge allé, ça promet avec sac). Aucun courant d’air n’est noté. Retour au siphon du lagon. Repas, photos.

Cosimo et Laurent arrivent à 14 h 30, pile à l’heure convenue, à peine eu le temps d’avoir froid. Ils ont fait 100 m de première en plus des 100 m qu’avait fait Laurent avant et ont levé la topographie. Arrêt sur cheminé de 10m avec trémie suspendue et voute mouillante.

Les 4 bouteilles de plongée 2 de 4 litres et 2 de 2 litres, encore bien remplies, sont laissées à la confluence. Sortie de tout le reste du matos de plongée. Sortie de la PDE à 18 h 40, TPST 9 h 20.

A la cabane, nous retrouvons Jean-Louis, la propriétaire de la ferme et son mari. Ils nous offrent à boire et nous discutons un moment avant de repartir vers nos foyers. Encore une journée mémorable à la PDE !




Arrivés a confluence nous ne perdons pas de temps et nous nous changeons rapidement car nos porteurs sont en partis mouillés c’es l’endroit le plus adapté à cet exercice.
Nous partons ensuite en direction du siphonchatgés du reste du matériel et des 2 bouteilles de 2 litres de Cosimo. La petite voute mouillante nous rafraichie un peut au dessus de la taille.
Devant le verrou liquide, nous accouplons nos bis avec les 4 litres qui sont là depuis presque 4 mois.
Parés ! L’exercice n’est qu’une formalité !
A peine le temps de se mouiller, sans avoir besoin de passer les oreilles et 10 bars plus tard nous émergeons.

Sur la rive, nous prenons rapidement nos marques pour la topographie, la vidéo et les photos.
Les visées ont une moyenne de 10 mètre dans cette galerie constante qui fait environ 2.5 X 2.5m de section.
Nous voilà donc à l’endroit ou je m’étais arrêté la fois précédente. Une diaclase d’environ 4 mètres de haut par 0.5m de large fait suite, parsemé de talus de glaise sur plus de 25 mètres de long plein laisse filtrer un mince filet d’eau. Peut engageante, nous ne nous ne la pénétrerons pas.
Quelques mètres en aval, nous avons laissé divers passages tantôt aquatique, étroits, ou supérieur.
Nous passons le passage supérieur et retombons immédiatement dans la rivière comme supposé il y a 4 mois. Bizarrement elle file directement dans le sens opposé. Plein sud.
La galerie continue dans les mêmes proportions avec un peut moins d’agile, un peut plus aquatique avec des bassins parfois profonds.(Enfin pour moi) !!!!!.
C’est superbement découper, érodé sans concrétions. Ce tube ne change pas de cap jusqu'à la cheminée qui termine notre parcours du jour.
L’endroit est particulièrement fracturé , sans blocs ni cailloutis au sol . C’est propre de chez propre !
La cheminée, très corrodée s’évase suivant les fractures. Son sommet est bouché par un congloméra de gros blocs et petits caillou propres celés par une sorte d’argile rouge.

En regardant bien au sol, on découvre dans un recoin une petite voute mouillante que nous ne passerons pas par manque de temps et de cagoule.
A croupetons, le casque à la main je m’enfile le plus loin possible dans ce magnifique tube et visionne son changement de profile pour devenir un peut moins large mais profitant d’une fissure verticale pour prendre rapidement de la hauteur derrière le passage liquide ou seulement le nez doit dépasser à l’air libre.

C’est l’heure. Nous faisons demi-tour les quelques centaines de mètres sont vite parcourues et émergeons dans l’aval ou nos porteur ne nous attendent pas encore.
Rapidement rejoints, le matériel est enquité pour un rapide retour à la surface avec 6 Kits pour 5 porteurs.
Après avoir dit que nous laisserions la suite aux générations futures, la soif de connaissance et d’aventure résistera-t-elle bien longtemps ?"

"JFB, Laurent"