dimanche 26 août 2012

Canyon - Jeurre et Vulvoz (39)

Présents :
"Initiateurs : Matthieu BOSSU, Thomas BINSSE, Béatrice BOULANGER.
Initiés : Fred, Manon & Mélanie BOSSU"




Compte-rendu : "Avant la fin des grandes vacances, Mamat voulait emmener ses sœurs et son frère faire une sortie canyoning. En fonction des disponibilités des ceux qui travaillaient, le dimanche 26 aout correspondait à la meilleure date. Voté.
Ce matin là, nous nous étions donné RDV comme à l’accoutumée, sur le petit parking juste derrière le péage de l’autoroute. Heure de départ : 08 H 00.
Nous avons fait la route à deux voitures, dans l’une la famille de Mamat, dans l’autre Tom & moi. Pour un dimanche du mois d’août, l’autoroute est déserte. Nous arrivons sur le parking de la Goulette sur le coup de 10 heures. Nous mangeons les croissants offerts par Tom et buvons café et chocolat offerts par Robert. (Oui, oui, dans une thermo )Nous transférons toutes les affaires de canyons dans la Clio de Mamat, et la bouffe dans la voiture de Thomas. Ensuite, nous nous entassons dans la Clio et montons sur le parking au dessus de Goulette. Là-haut, nous nous équipons dans la joie et la bonne humeur. Fred, le grand frère du Mamat, fait le mariol.
Et c’est parti ! C’est Mamat qui équipe le canyon. Les cascades défilent à un bon rythme. Je passe souvent la seconde pour pouvoir faire des photos pour la famille Bossu, afin qu’ils gardent des traces de leur journée canyoning. Fred et Manon sont très à l’aise sur corde. Tout le monde s’amuse. L’ambiance est bon enfant, même Mélanie se prend à stopper la descente de son frère Matthieu.


Nous avons une bande de joyeux lurons. Les cordes sont posées et enlevées à un rythme pas soutenu mais pas loin.

Nous terminons le canyon par la plus belle des cascades. Même à cet instant, on pensait que Fred arrêterait de faire le malin et montrerait un peu de « peur ». Mais il n’en est rien.

Après la Goulette, il est l’heure de manger. Cette fois-ci (pas comme au quinze août) Tom & Moi avons apporté notre pique nique. Mais c’est sans compter le panier de victuailles fait par Renée et Valérie (mère et grand-mère).










Nous nous régalons, il va s’en dire. Nous terminons le repas par un café et du gâteau. Et ensuite, rebelotte, direction Vulvoz pour un après midi ludique.

Symbole de winner
(Fred et Mélanie)







A Vulvoz, les garçons ont prévu de tendre un rappel guidé, comme c’est souvent le cas. C’est parti pour une après midi de folie. Les ressauts sont avalés ! Chacun prend un malin plaisir à sauter dans les vasques.



C’est agréable, surtout que le temps est splendide. (Ci-contre, Mélanie, la première à s’élancer).

Après avoir équipé la Goulette, c’est au tour de Thomas d’équiper Vulvoz. Je pense que Mamat a perdu au change puisqu’il y a beaucoup moins de cascades à Vulvoz… Manon et Fred se prennent au même jeu que Mélanie. C’est à celui qui fera la plus grosse bombe dans la grosse vasque avant la cascade.












La première fois que nous faisons Vulvoz, tout le monde descend rapidement.







Une fois tout le monde en bas, Thomas et Mamat tendent une tyrolienne afin de leur montrer ce qu’est un rappel guidé.
Tout le monde le fait sauf moi. (Je n’aime pas ça, je suis restée bloquée deux fois avec un rappel guidé alors très peu pour moi…)

Pour Manon et Fred, leur première sortie d’initiation est une réussite totale. Ils sont vraiment totalement ravis. D’ailleurs c’était à l’un ou autre de faire le CR de la sortie… mais je pense qu’ils ont oublié ...

Mamat aussi est très satisfait de cette journée passée en famille. Cela promet très certainement d’en faire d’autres à l’avenir. Surtout que ses sœurs et son frère ont bien assuré et nous ont montré qu’ils étaient à l’aise sur une corde… C’est encore une belle journée qui s’achève. Il est environ 17 heures lorsque nous décidons, après trois descentes et remontées, de rentrer tranquillement sur Dijon. Chacun repart avec pleins de souvenirs en tête.

Vivement la prochaine saison de canyon…
A bientôt dans l’eau"




"Béatrice"

samedi 25 août 2012

Grotte des Cavottes - Montrond-le-Château (25)

Présents : "Bastien DUPIN, Anaïs et Clément GARNIER, Guillaume DRESCHER"

Compte-rendu :
"Ce samedi matin nous arrivons très tôt au Loft pour préparer la sortie aux Cavottes, la topo brièvement étudiée, les kits sont préparés, un croissant avalé, la voiture chargée et c’est parti pour 1h30 de voiture.


Arrivés sur place nous réfléchissons à un plan B car devant nous un groupe d’initiation et deux Allemands dans un combi qui déjeunent… Le groupe est déjà prêt et se dirige vers l’entrée de la grotte, finalement nous décidons de rester. Le temps de nous équiper ils auront fait un bout de chemin. Ce faisant nous sommes accostés par nos 2 amis d’outre Rhin qui désirent des renseignements. Anaïs et moi taillons la bavette en anglais et 15 min plus tard ils nous souhaitent une « bonne exploration » Danke schön !

Cette fois c’est sûr le groupe de devant ne nous embêtera pas. J’ouvre la marche suivi de Bastien Clément et Anaïs. Après 2 minutes la galerie se rétrécit , c’est un cul de sac, demi-tour. Après avoir essayé toutes les possibilités de parcours depuis l’entrée nous sommes enfin sur le bonne voie, la progression nous emmène jusqu’à la salle du Chaos. D’un coté ce n’est pas le bon chemin, de l’autre c’est une tyrolienne que nous ne pouvons pas emprunter. Quelques instants plus tard la petite croix sur la pierre nous indique la bonne voie (merci Anaïs pour l’indice). La progression se corse, ça accroche de partout et les minis ressauts s’enchainent, l’entraide est de mise. La vire est enfin atteinte, celle-ci étant déjà équipée nous devons équiper par-dessus et je m’y colle en suivant les indications d’Anaïs. Vient le ressaut de 7m, la guide s’en charge pendant que nous distrayons Clément.



Nous voilà dans des volumes plus importants, la hauteur sous plafond devient impressionnante. En face c’est le réseau Nord, cap au Sud, où nous traversons des grandes diaclases au sol argileux très sec. Nous tombons sur le groupe d’initiation qui s’est arrêté pour manger. Nous leur souhaitons bon appétit et continuons notre route objectif le P20.





J’équipe ce dernier et le descend d’une traite, un joli tube bien vertical et mouillé. Bastien me rejoint et j’assure Clément durant sa descente, Anaïs ferme la marche. Le bas du puits est accidenté de ressauts, pas facile de s’y entasser, Bastien et moi partons en exploration .De part et d’autre, méandre, argile liquide et flotte, nous nous rendons vite à l’évidence que nous n’irons pas beaucoup plus loin…



La suite pour accéder au lac terminal se trouve par le biais d’une « boite aux lettres » verticale dont on ne voit pas le fond, et à l’unanimité personne n’a envie de se coincer là dedans, nous remontons. Bastien déséquipe le P20 et nous rejoignons la salle du Bivouac pour manger.



Le retour s’opère sans plus de difficultés qu’à l’aller, les étroitures sont toujours aussi étroites, par contre nous, nous avons pris du ventre forcément. Nous sortons de la grotte vers 16h30 sous un ciel gris et pluvieux. Une chose plus sympathique toutefois nous attend. Entre les racines d’un arbre et que personne n’a vu à la descente, une portée de trois petits chatons attendant le retour de leur mère. En arrivant au loft, puisque nous sommes déjà sales et encore un peu motivés nous sortons le lave cordes et en quelques minutes le matériel est lavé et rangé. Ne reste plus que les spéléos à doucher , nous nous saluons et retournons à nos chaumières."



"Guillaume"

vendredi 24 août 2012

Creux Bleu - Villecomte (21)

Présents : "Pascal LEVOYET, Cosimo TORRE, Laurent GARNIER "

Compte-rendu :
"A brûle pourpoint la veille au soir, suite à un petit message de Pascal, je passe au local chercher mes bouteilles. Un bi 8Litres 300Bars pour le travail, un bi 9 litres 220 Bars en secours et un Bi 4 litres 220 Bars pour les passages étroits car j’espère ne plus avoir besoin de décapeler pour passer les étroitures. Il me restera la matinée de vendredi pour finaliser la préparation de mon matériel.
Ce ne sera qu’une vérification car tout est toujours prêt dans mes caisses.
Je n’ai que mon appareil étanche à préparer pour finaliser quelques plans vidéo.
J’ai tout de même prévu quelques menus matériels pour continuer à enlever les galets et la ferraille qui obstrue encore le passage.
A 15H nous nous retrouvons au bord de la vasque, rejoints quelques minutes plus tard par Cosimo.

Nous prenons le temps de discuter de la conduite à tenir.
Alain Vergé nous rejoint et nous explique les nouvelles du village.
Pendant que j’installe une poulie et une cordelette devant l’entrée, Pascal et Cosimo finissent de se préparer.
Pascal reste en surface pour haler les kits pleins de déchets de ferraille et autres que nous remplissons avec ardeur.
Une douzaine de sacs plus tard, nous décidons ce jour, de changer de technique et de tout pousser vers le fond.
La technique est bonne car nous pouvons presque passer avec nos grosses bouteilles. Malheureusement cette façon de faire ne pérennisera pas l’accès car le courant des crues fera remonter les petits graviers du fond de la cavité et descendre les galets de l’entonnoir d’accès.
Cosimo commence à avoir froid, nous remontons le matériel.
A la surface, Pascal et moi décidons d’aller dans la salle faire le film tant attendu.

J’enfile mon Bi 4, Pascal son brellage à l’anglaise.
Le film commence : Nous descendons au fond de la vasque, lui en apesanteur et moi sur les genoux car j’ai oublié d’enlever mon plombage de travail.
Devant la première étroiture, il faut un peu chercher la meilleure orientation du corps pour ne pas trop forcer Pour moi ce sera sur le côté droit et mon acolyte sur le ventre.
Nous voilà donc tous les deux entre les deux étroitures. Finalement cet espace n’est pas si long.
Juste avant les deux étroitures superposées, une grosse diaclase marque un espace beaucoup plus important où nous pourrons stocker une grosse quantité de déblais venant de la surface.
Pascal essaie, sans y parvenir, de passer par l’étroiture supérieure pour finalement ramper sur les galets qui jonchent le sol. Personnellement, après avoir visionné ce passage, je préfère celui du dessus qui se passe plutôt bien en s’inclinant une nouvelle fois sur le côté droit pour laisser passer les bouteilles dans le goulet qui convient.
La roche est entièrement recouverte d’une pellicule noire qu’il suffit de gratter pour voir apparaître la surface claire du calcaire, nos passages répétés feront le reste !
L’endroit est tourmenté contrastant nettement avec l’entrée bien blanche et arrondie.
Le sol, les parois et le plafond sont constellés de petites cupules très abrasives et coupantes.

Dans cet antre sombre que nos lampes ont du mal à éclairer, nous ne progressons pas longtemps car la trémie, composée d’énormes blocs bien stables nous barrent « momentanément » le passage.
Au sol et sur les côtés, il n’y a pas l’ombre d’un passage évident. Par contre, au plafond, un passage entre la roche en place et un bloc nous permet de voir filer nos bulles le long d’une paroi presque verticale sans pouvoir apercevoir où elles vont.
L’espace sombre et large avec une eau chargée de grosses particules en suspension ne nous permet pas de bien distinguer la suite. Quelques coups de marteaux et d’éclateurs dévoileront rapidement une suite.
Sur la droite, un passage un peu plus exigu est susceptible là aussi d’être élargi.
Voilà donc de belles perspectives de premières.
En attendant, durant nos prochaines plongées, pendant que les uns continueront de remonter des kits de galets, les autres commenceront à élargir les passages les plus étroits pour aller travailler en toute sécurité dans la trémie.
Je continue de filmer pour immortaliser ces moments intenses et aussi pour préparer un document pour la municipalité de Villecomte.

Notre retour à la surface se fera sans encombre mis à part pour Cosimo pris par le froid car il nous attendait en station fixe de sécurité à l’entrée de la première étroiture.
Désormais il prévoit d’acquérir un vêtement étanche !
A bientôt pour de nouvelles aventures."

"Laurent"

dimanche 19 août 2012

Weekend dans le Vercors - Le Mont Aiguille - 18 et 19 Août 2012

Présents : "Anne-Sophie DEVILLARD, David FREY, Antoine CLAERBOUT, Mathieu CLAERBOUT"

Compte-rendu :


"En préambule, je vais situer un peu les personnes présentes, David est le frère de ma chérie, Antoine est mon frère et enfin Anne-So est sa chérie.

Ce qui ressemble de loin à une sortie en famille, n’est autre qu’un entraînement physique à une prochaine descente dans le mythique réseau du NEUVON.
Cette course représente un engagement par le gaz que l’on peut y trouver et par la durée. Pour une sortie dans le Neuvon, ce sont deux des conditions qu’il faut prendre en compte.

Le vendredi soir, on claque la porte du bureau et c’est parti. Après 3h30 de route, on arrive à La Balme de Rencurel. La température y est agréable, contrairement à celle que l’on a laissée dans la vallée.
La soirée est douce et studieuse sous le regard du Chalimont. En effet, nous étudions un peu la topo pour le lendemain et la route que l’on va devoir suivre.


Le réveil est efficace et on se retrouve tous les quatre au petit déjeuner. Les sacs sont prêts, le pique nique emballé et on reprend la route.
Une heure trente plus tard on est au pied de la marche d’approche du Mont Aiguille. Dans nos souvenirs, elle n’était pas si dure que ça.

On prend quand même 500 m de dénivelé dans les dents.

Histoire de ne pas changer nos habitudes, on est la dernière cordée à prendre la voie.
Cette fois ci, nous avons opté pour une progression en cordée. L’ascension se fait en 3h30 environ, après quelques suées et quelques frayeurs, on débouche au sommet par la cheminée terminale de la voie normale.







La plaine sommitale est toujours aussi belle, on en fait le tour pour profiter de tous les points de vue et on casse la croûte.








La descente se fait tout doucement, la ligne n’est pas bien indiquée du tout, heureusement que l’on avait une topo qui datait mais bien détaillée. On se fait quelques longueurs pour atteindre le relais du rappel de 45 mètres surplombant qui finit la sortie en beauté.








La marche de retour est beaucoup plus confortable que celle d’approche, après une partie en courant dans un pierrier la balade se finit dans un sous-bois.






Après 11 heures d’exercice, je me dis qu’ils sont bien capables de faire une sortie de 6 heures dans une cavité. Il ne reste plus qu’à adapter les techniques et le matériel, les bonhommes s’adapterons à l’environnement.
La soirée à la maison fut bien courte et la nuit réparatrice.


Le dimanche, alerte à la canicule, on penche pour un bain avant la route de retour dans le bas des Ecouges, pas le canyon mais encore plus bas, au Moléron.
Cette étape nous a bien rafraîchis et permis d’aborder un week-end rouge pour bison futé."

"Mathieu Claerbout"

mercredi 15 août 2012

Canyon - Coiserette et Vulvoz (39)

Présents : "Matthieu(Mamat) et Mélanie BOSSU, Thomas BINSSE, Béatrice BOULANGER."

Compte-rendu :
"Il semblerait que l’été ait enfin montré le bout de son nez, en ce mercredi 15 aout 2012. Et tant mieux pour nous car nous roulons en direction de St Claude (39) pour faire une sortie initiation-débutant de canyoning. En effet, Mamat avait demandé à Tom, si cela nous tentait de l’accompagner, lui et sa sœur Mélanie, pour une virée canyoning. Evidemment, nous n’avons pas hésité longtemps à dire oui…

Notre premier canyon est Coiserette. J’avais prévu l’appareil photo, mais je l’ai oublié dans la voiture… La maligne que je suis… Nous arrivons sur place de bonne heure, comme chaque fois que nous faisons une sortie sur la journée. L’envie d’en profiter toujours plus… Et comme un rituel, nous nous arrêtons toujours dans la petite boulangerie du village d’avant pour prendre des croissants.

A dix heures, nous sommes en tenu de combat, prêt à affronter l’eau froide de Coiserette. Coiserette est un très beau canyon, encaissé comme on les aime, ce qui explique l’eau toujours froide. Le soleil ne chauffe qu’une légère partie de l’eau du canyon. C’est la première grande expérience canyoning de Mélanie. Et elle fait comme les « grands » ! Première descente, je suis la seule à prendre la corde. Mélanie n’hésite pas à se jeter à l’eau en suivant Mamat. En fait, Mélanie a fait tous les sauts de Coiserette…  La balade se fait dans une ambiance parfaite, notre équipe avance à un très bon rythme. Nous mettons deux heures pour faire Coiserette. La route du retour est dure en néoprène, ça grimpe dur…

Nous décidons de manger sur le parking de Vulvoz. Mamat nous a dit de ne pas nous préoccuper du repas du midi. En effet, nous avons été rassasiés par mamie Renée et maman Valérie. Et pour le dessert, Mélanie nous a fait des cookies, à la demande (ou sur « l’ordre ») de Thomas. J’ai pris froid dans Coiserette, du coup, c’est moi qui abandonne la partie pour l’après midi.

Mélanie, Thomas et Mamat s’éclatent dans Vulvoz. Ils le font trois fois. Ils tendent une tyrolienne pour faire un rappel guidé pour la dernière descente. Mélanie est aux anges. La journée se passe bien.

En fin de journée on se décide à rentrer sur Dijon. Encore une belle journée passée dans l’eau…"










"Béatrice"