dimanche 22 juillet 2012

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents :
"Robert FOURNEAUX, Thomas BINSSE, Béatrice et Benoît BOULANGER, Laurent et Florence GARNIER, Jean-François et Benoît BALACEY
, François PORNET, Frédérique et Christianne AMOROS, Gérard et Anne-Marie Feurtet, Jeannot WIDMER, Matthieu BOSSU, Eric CHAUX, Guillaume DRESCHER, Alain BRESSANT, Jean-Louis et Monique MERELLE"

Compte-rendu :
"Vendredi :

Pendant que Jean-Louis bricole sur l’ouverture de la porte, Thomas et Benoît partent équiper la cavité et se balader dans la magnifique salle de la Pérouse.


Sur place à 15h, avec Guillaume, nous descendons les trois kits chargés du matériel d’escalade pour le lendemain.


Pendant que Thomas et Benoît remontent, pour avancer le travail du lendemain et aussi pour ne pas faire « parpiner » le chaos sur la tête, nous équipons la vire de la salle Thomaths jusqu’au pied de la première escalade inachevée qui est susceptible de shunter le passage délicat de la descente.


Ensuite, nous descendons déposer notre chargement au pied de celle du Bivouac.


Il est encore tôt et nous décidons de poser quatre spits inox et une corde de 15 mètres au ressaut qui donne accès à la suite du réseau. 

Ce sera une première pour Guillaume qui commence sa formation à l’équipement. 

Le troisième sac qui est destiné à l’équipement du plafond et des verticales du forage restera ici pour la nuit. Notre sortie de la cavité se fera sans encombre à 21h.

Samedi :

Nous arrivons bons derniers vers 9H15 car nous devons désormais descendre une pharmacie et surtout quelques médicaments contre les maux de têtes car l’oxygène est rare dans la galerie de l’Enclume 18% à la place de 22%. 

Des mesures plus complètes seront faites ultérieurement à différent endroit de la cavité.

Ce samedi sera le plus prolifique en terme de nombre de personnes sous terre depuis que nous avons ouvert le passage du regard de Benj.


Matthieu et Thomas partent en tête pour aller poser deux balises, une au pied d’une cheminée dans la galerie de la porcelaine et l’autre au croisement de l’affluent du Y.


Béatrice, Benoit et Eric partent faire une balade à la salle du Putsch.


Cosimo, Jean François et Benoît grimpent la cheminée de la salle Thomaths.


Alain, Guillaume et Laurent celle du Bivouac.

Nous voilà de retour au pied de cette coulée qui descend de la petite cheminée.
Le temps d’expliquer comment fonctionne le matériel et c’est parti.


La cheminée n’est pas continue, le travail est un peu compliqué car les parois ne sont pas bien saines. Une heure après et quelques blocs en moins, je touche le sommet d’une diaclase. Malheureusement il n’y a pas de continuité, tout est bouché, sans courant d’air. Aucun espoir de court-circuiter le chaos d’accès à la galerie de l’Enclume.

Après ce point noir éclairci, nous prenons le temps de nous restaurer copieusement. 


L’équipe en balade nous rejoint et prend le chemin de la surface sans oublier de remonter quelques poubelles.

Nous reprenons notre chemin en direction du futur forage.


A pied d’œuvre, nous commençons à nous installer pour nous consacrer à l’équipement des deux verticales. Les parois ne sont pas saines et nous ne pouvons pratiquement rien planter.


A l’arrivée de la deuxième équipe de grimpe qui n’a pas encore mangé, nous découvrons une belle plateforme à trois mètres de haut.

Les nouvelles de leur escalade ne sont pas bien bonnes. Là haut, rien ne fait suite dans les deux diverticules d’importance que Cosimo a grimpé dans cette fin de cheminée dont les parois se délitent. Ça redescend un peu derrière une grosse lucarne et tout est colmaté par l’argile.


Après s’être restauré, ils prennent tous trois la direction de l’amont pour une balade.


Nous restons sur place et commençons d’équiper la vire. La plateforme est particulièrement confortable. De points en points j’arrive en bout de corde sans avoir franchi le passage qui s’amenuise de mètres en mètres. 


Malheureusement, je pense que ce ne sera pas la bonne solution. Nous continuons à nous acharner à trouver quelques zones saines pour équiper les verticales. Quelques points seront équipés à notre prochain passage.

Nous décidons de traverser pour grimper au plafond et poser des amarrages pour le futur balisage du forage. Le début est fort simple mais arrivés à proximité du plafond, une zone marneuse rend les choses plus délicates. Enfin après quelques déboires de batteries, le travail est terminé avec succès.


Nous prenons le chemin de la surface après plus de 10 heures consacrées à l’équipement et la recherche de nouveaux passages."

"Laurent"

dimanche 15 juillet 2012

Vercors - Weekend amical 13-15 Juillet 2012

Présents : "Jules, Annie & Mathieu CLAERBOUT, Hélène FREY, Antoine CLAERBOUT, Anne-Sophie DEVILLARD, Matthieu BOSSU(Mamat), Cédric KALUZA(Kalu), Thomas BINSSE(Tom), Benoit & Béatrice BOULANGER"

Compte-rendu :
"Il est seize heures, ce vendredi 13 juillet, lorsque nous quittons Dijon. Nous, c’est Mamat, Tom et moi. Le week-end est enfin arrivé ! Un week-end qu’on attendait impatiemment. La raison ? C’est un week-end Balme !!!! Nous devons retrouver Mathieu et Hélène, Antoine et Anne-So mais aussi Jules et Annie, les parents de Mat. Kalu aussi est de la partie. Mais avant, nous faisons un détour par Mâcon afin de prendre Benoit au passage. C’est un peu un week-end vacances… C’est le pied ! On quitte la pluie et la grisaille pour le soleil de la montagne… Et en effet, nous laissons bel et bien la pluie à St Exupéry.

La route se fait sans encombre, on s’attendait à plus de monde pour ce week-end du 14 juillet, mais surprise, et tant mieux, on n’a pas eu de bouchons. Nous sommes les deuxièmes à arriver à la Balme, juste derrière Jules et Annie. Quand on s’avance jusqu’à l’entrée, nous voyons la montagne de bois qu’il nous faudra ranger le lendemain matin. Y’en a beaucoup… ! Vers 21 heures 30, après que nous nous soyons installés et ayons commencé l’apéro et la pétanque, Mathieu et Hélène arrivent. Là on décharge, on discute du programme, on reprend l’apéro, on grignote les petits plats tendrement préparés par les mamies de Mamat et Tom, on rejoue à la pétanque… Bref le week-end commence bien. Un peu plus tard dans la soirée, c’est Anne-So et Antoine qui arrivent, suivi de Kalu. Comme à l’accoutumée, la soirée se passe parfaitement bien, entre amis, rires et plaisanteries, parties de pétanque…etc.

Le week-end s’annonce malgré tout chargé. Le lendemain matin, il nous faut ranger le bois avant d’aller faire du canyon donc c’est lever « tôt »… Et finalement, nous avons bien fait ! Car il nous faut plus de deux heures pour ranger le bois ! D’abord sortir l’ancien, qui sera consommé en premier, puis mettre le nouveau et rentrer le vieux. Tout le monde met la main à la pâte, dans la bonne humeur. Vers treize heures, nous pique-niquons à la Balme. Une fois que le matos est prêt pour tout le monde, nous faisons deux voitures et en route, mauvaise troupe ! Le temps est idéal pour s’attaquer aux Escouges partie inférieure. Nos initiateurs préférés équipent. Nous avons une bonne troupe de rigolards, nos photos en témoignent. La descente se passe relativement bien, entre rappels, sauts, marches…




L’eau est fraîche, comme l’a constaté Mamat.
Mais cela ne nous a pas empêché de bien nous amuser et de prendre de jolies photos."





"BEATRICE"

samedi 7 juillet 2012

Canyon - Jeurre et Vulvoz (39)

Présents :
"Encadrants : Matthieu Bossu(Mamat), Thomas Binsse, Jean-François Decorse & Béatrice Boulanger
Initiés : Tanguy & Thomas Paget et Robin Duquy"


Compte-rendu : " Pendant le stage de Mamat, Tanguy, un de ses collègues, lui a demandé de l’emmener lui et deux autres personnes faire une initiation canyoning. Après avoir accepté, Mamat est venu trouver Thomas pour qu’il les accompagne. Bien sûr, lui aussi était emballé.
La date a été fixée au 07 juillet. Les deux lascars ont surveillé pendant une semaine la météo, et ce, jusqu’au matin même de la sortie… On nous annonçait de la pluie, et du froid. Nous avons eu tout le contraire, et pourtant on était dans le Jura… Un temps splendide, la chaleur qu’il fallait, et une bonne équipe. De quoi faire une super sortie. Le point de rendez-vous était le parking juste après le péage de l’autoroute, l’heure était de 7 h 30. Evidemment, nous étions en retard, ils nous attendaient déjà. On fait connaissance, on prend la route tous ensemble. La voiture de Mamat en-tête.et après deux heures de route, nous arrivons, le temps est radieux. Au village d’avant, Thomas a acheté des croissants et pains au chocolat. Nous avions préparé du café, et Mamat a apporté une thermo de chocolat chaud. On appelle Jean-François qui devait nous rejoindre sur place, mais il est encore aux environs de Dole. Du coup, nous décidons de prendre un petit déjeuner en l’attendant. On s’installe sur la table ou nous mangerons plus tard, on rigole, l’ambiance est bonne.



Après ce bon petit déjeuner, nous passons aux choses sérieuses. Robin n’étant pas là pour les essayages et pour la démonstration technique, c’est le moment de voir si les deux autres se souviennent. Tanguy se lance. Il n’est pas trop mauvais… Thomas essaye à son tour, puis Robin, et à nouveau Tanguy. Je crois qu’ils sont prêts.




« C’est en forgeant que l’on devient forgeron »




Après plusieurs essais de Tanguy, et l’arrivée de Jean-François… (enfin !), nous chargeons la voiture de Tanguy et nous montons à sept dans une cinq places… Heureusement que nous n’allons pas loin. Le canyoning et la spéléo sont des sports de contact…
Après les quelques petits kilomètres pour atteindre le parking, là, c’est un grand moment, l’enfilage des combinaisons ! Il fait chaud, ça colle, bref c’est du bonheur !
Ca y ait ! C’est parti ! Nous sommes bienheureux de trouver l’eau de la rivière ! ça nous rafraichi bien ! La Goulette, c’est vraiment un chouette canyon. Ludique, verdoyant, agréable, pas de difficultés notables, bref, on s’éclate ! L’équipe avance bien, les premières impressions de nos initiés sont encourageantes. Ils ne s’attendaient pas à cela. Les cascades s’enchainent bien, le soleil brille, tout va vraiment bien. C’est une excellente journée. Thomas et Mamat équipe à tour de rôle. Le premier des deux qui descend équipe la cascade suivante, et ainsi de suite. Soit Jean-François, soit moi, descendons les premiers pour contre- assurer les trois amis. Enfin, c’est un grand mot, car finalement, aucun d’eux n’en a besoin, ils se débrouillent comme des chefs. Comme à l’accoutumée, nous avons nos esprits facétieux…. (Répondant au nom de Thomas et de Matthieu). La blague du jour : stopper l’eau pendant qu’un descend, puis se relever rapidement pour lui envoyer toute l’eau retenue. La victime : Tanguy. En bas, le deuxième Thomas s’étonne : « Tiens, pourquoi il n’y a plus d’eau ? » «… Ha, ça, écoutes…. » Il ne faut pas non plus tout leur dire, sinon ce n’est pas drôle… ! Et puis qui sait qui sera la prochaine victime ?



Nous arrivons à la fin du canyon sans encombre. Nous découvrons au cours des deux dernières descentes, l’esprit cascadeur de Mamat. Oui, dès qu’il y a une technique à essayer, il est toujours premier… ! La leçon du jour, descendre la tête la première, quitte à boire la tasse… ! Sacré Mamat ! Il n’en rate pas une, hein… !
Voila la dernière cascade en vue. Au pied de la cascade, un groupe de canyoneurs termine son repas avant leur départ. Jean-François descend en premier, car je ne peux plus prendre de photos sous peine d’être en rade de batterie. Ensuite, Tanguy, Robin et Thomas, puis Mamat. Alors que je vais pour m’équiper, on n’entend des drôles de bruits dans les fourrés et…. Surprise ! Jean-François et Mamat sont remontés par un petit chemin sur la droite. Une sorte d’échappatoire en gros. Du coup je descends, puis de nouveau Jean-François, et Mamat, puis enfin Thomas. Nos trois initiés nous attendent au pied de la cascade, profitant de la vue, de l’eau et du temps… !

Mamat, dans toute sa splendeur… Pour le plaisir des yeux et des sensations…



Et un de fait ! Il est 13 heures et des poussières et grand temps de passer à table. Les trois invités sont enchantés. Nous partageons une bière, un pique-nique bien mérité. Après c’est la sieste… ! Mais non, on remet ça. Plus ludique, on enchaîne sur Vulvoz.
Nos combines ont eu le temps de sécher, c’est plus agréable à remettre. Par contre, autant pour la Goulette, on ne portait pas de tee-shirt sous la combine, autant pour Vulvoz, ils sont indispensables. Un vent s’est levé, rafraichissant le temps. On descend le sentier, on arrive dans la rivière. Premier saut à faire. Tout le monde saute. Oui, même moi, après un moment d’hésitation quand même. Par contre, à Vulvoz il y a pas mal d’eau, moi, ça m’impressionne tellement que je ne le fais qu’une fois. Les garçons le referont trois fois, en installant une tyrolienne afin de faire un rappel guidé. L’après midi se passe relativement bien, on a même droit à des spectateurs en fin de journée.
Finalement, après nous avoir annoncé une météo pourrie, nous avons été surpris et bien content de ce super temps !
Cette journée fut fort agréable, Tanguy, Thomas et Robin, nos trois initiés ont été fort sympathiques. Nos deux encadrants ont été à la hauteur des espérances de chacun, comme à chaque sortie, ou ils prennent le temps d’expliquer le déroulement de la sortie, les B.A. BA de sécurité pour le bien-être de tous. Nous avons vraiment de la chance d’avoir une équipe pareille car ils transmettent leur passion de la corde, que ce soit en canyoning ou en spéléologie. Et grâce à eux, nous avons d’excellents retours (les Lorrains du mois de septembre, par exemple…) Ou simplement nos trois amis de la journée qui sont intéressés pour faire une initiation spéléologique…
Encore une journée passée, encore une sortie mémorable,
Dans l’attente du weekend prochain… (Vercors)…"



"Béatrice"