dimanche 29 avril 2012

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents :
"Jean-Louis MERELLE, Laurent GARNIER, Robert FOURNEAUX, Philippe Clément, Guillaume DRESCHER, Thierry DALOZ, Cosimo TORRE"

Compte-rendu :
"Depuis que nous avons jonctionner, nous nous posons de sérieuses questions pour sécuriser l’intégralité de la descente depuis le sol de la salle Thomaths jusqu’au bivouac.
Lors du dernier balisage, nous avions légèrement anticipé le problème en achetant un tuyau de diamètre 50 par 50 mètres de long. Le but était de drainer l’eau depuis le Passage Des Enragés.


Avant tout, il nous fallait un peu de temps pour nous remettre de l’arrêt subit de la désobstruction, de nous réorganiser pour débuter un autre chantier.


Nous avons essayé sans succès, de trouver un shunt. Nous avons commencé de faire tomber tout ce qui était menaçant ! Ensuite, il était temps de commencer le drainage.
Dans un premier temps, il fallait préparer le chantier. Les journées sont trop courtes, le peu de monde qui peut désormais travailler en même temps est limité , le peu de monde qui vient désormais nous aider nous fait changer notre façon de procéder.


Jeudi :
Après le travail, vers 16h nous nous sommes retrouvés au local avec Jean-Louis pour charger nos deux voitures et nos deux remorques. Il est 17h lorsque nous commençons à installer tout ce qu’il nous faut pour bien préparer le chantier du lendemain. Ensuite, nous étendons avec beaucoup de mal le tuyau.
Il est très tard lorsque nous quittons les lieux.




Vendredi :
A 14h je suis au garde à vous devant chez LOXAM pour récupérer la carotteuse et la cloche de 67 de diamètre que nous avons loué pour samedi.


Vite habillés, nous descendons faire le nettoyage du Comblanchien, poser les amarrages pour la main courante de travail au dessus de la jonction, aussi ceux nécessaires pour supporter le tuyau dans le regard de Benj et tout au long de la salle.


Malheureusement la voie que nous voulions prendre est impossible car elle est complètement délitée.
Pendant ce temps Philippe, Jean- louis, Robert et Guillaume sont à l’œuvre pour descendre le tuyau qui ne se plie gère à nos exigences.


Deux pattes de fixation et un amarrage plus tard, nous descendons ce long objet qui doit nous permettre d’assécher la cavité et ainsi la rendre moins dangereuse.


Pour arriver à nos fins, il faut tout de même descendre au fond de l’entonnoir pour faire passer l’extrémité courbée et la guider le plus bas possible. L’ensemble solidement accroché nous pouvons remonter à la surface et prendre un peu de repos pour le lendemain.


Samedi :
Dés les 10h, nous sommes à pied d’œuvre. Pendant que je fais les carottages, pour faire le réceptacle du siphon, le reste de l’équipe Thierry, Philippe et Jean-Louis aspirent et remontent l’argile et l’eau au pied du premier puits.


Lorsque Cosimo arrive pour les scellements en début d’après-midi le terrain n’est pas encore prêt car la cloche à perdu une dent. C’est seulement vers 16h que le dernier forage est terminé après 6h d’efforts continus. Quelques petites préparations plus tard nous sommes prêts à tous les ajustements avant scellement du tuyau et du siphon dans la roche. 

Cosimo à l’œuvre, ce travail est exécuté en quelques minutes. Il ne reste plus que la saignée à faire dans le plancher pour guider l’eau et clôturer cette journée continue bien remplie et rondement menée. Cette fois ci pas de repas festif le midi mais un casse croûte vite avalé en quelques minutes à 16h.

Il est 20 h lorsque tout le monde quitte le chantier. Sauf Jean-Louis qui reviendra dormir sur place. Il est à noter que l’eau de la PDE coulait au goutte à goutte le jeudi, vendredi et samedi c’était un filet continu.


Dimanche :
Dés notre arrivée, nous avons décidé de faire journée continue jusqu'à notre départ car nous devons écourter notre après-midi.
Entre nous, nous avons décide de partager notre repas au bivouac.
Le sort en décidera autrement.


Il faut tout de même terminer ce que nous avons commencé la veille. Finir de buriner la tranchée, nettoyer et continuer à amarrer solidement le tuyau. Pendant que les uns travaillent le comblanchien, les autres s’échinent à poser les colliers du tuyau, et à ouvrir une nouvelle voie de descente pour contourner le chaos. Une vire aérienne est posée de façon à ne plus toucher le cône d’argile.


Arrivés sur le chaos, après un petit nettoyage d’argile et de blocs, la petite étroiture est bien engageante. MAIS ! Si par malheur un bloc bouge lors de notre passage, c’est la cata assurée.


Nous décidons donc d’équiper le plafond de la cathédrale et de contourner cet obstacle par le dessus.

Quelques spits plus tard, un renfoncement m’interpelle.
Après un léger pendule, je prends pied sur la vire hors de danger et retrouve l’ancien équipement qui est intact.

Il est largement temps de faire demi–tour, Philippe et Thierry se proposent d’aller voir et de déséquiper lors de la remontée.

Notre sortie de la cavité s’effectue en même temps que les 20 allées et retours de treuils chargés du matériel utilisé et des derniers déblais arrachés à la PDE.
Fin de l’exercice et dernier démontage des treuils à 18 H.


Conclusion :
Notre système d’évacuation d’eau fonctionne à merveille mais doit être entretenu régulièrement.
Il nous reste à vérifier s’il existe d’éventuelles autres infiltrations.

Le nouvel équipement passe tout de même très près du chaos car nous pouvons poser les pieds sur certains blocs. Il est possible de s’en éloigner en empruntant une partie de la vire de nos prédécesseurs et ensuite de faire un rappel guidé.
Il y aurait aussi à élargir un passage étroit pleine roche pour rejoindre en toute sécurité la paroi au dessus de la vire.

Lors de notre descente dans le cône argileux, nous avons constaté une très importante humidification de l’argile à certains endroits. A chaque fois que nous posons le pied, elle se met en paquet et dévale inexorablement la pente jusqu’au bivouac. Nous avons donc prévu de tapisser notre trace de bâches de camion, et si les écoulements persistent ce sera le reste du cône qui y passera.

Nous ne pouvons faire autrement que de nous poser sur le bloc vertical lors de notre passage en main courante. Il est semble-t-il coincé contre l’extrémité de la paroi et de l’autre côté par on ne sait quoi. Même en sautant dessus il ne bouge pas .Mais avec le temps ? Un autre petit bloc n’a pas été touché car le résultat est trop incertain. Nous pouvons aussi passer par une petite étroiture entre des blocs.

En attendant, des étais seront posés afin de sécuriser au mieux l’endroit.

Jean-Louis et Laurent"

samedi 21 avril 2012

Source de la Douix - Châtillon sur Seine (21)

Présents :
"Rhinos : Béatrice BOULANGER, François PORNET, Thomas BINSSE, Mathieu CLAERBOUT, LaurentGARNIER, Matthieu BOSSU, Jean-François DECORSE, Alain BRESSANT,

SSDB : Robert FOURNEAUX, Bruno, Mathieu et Léa GERVAIS, Jean-Louis MERELLE,


CAF Dijon : Alain CLEMENT, François BRASSAUT


Chantalistes : Clément Et Jean Marc CHAPUT, Didier LEFEBVRE, La Famille COMBE, Henry SANCHEZ, Patrick BOLARD."


Compte-rendu :
"Programme de la journée :

Formation Plongée :
- Pose de fil téléphone
- Technique de démêlage
- Transport de matériel
- Pose d'amarrage
- Transport de relais
- Assistance un plongeur

Formation évacuation :
A notre dernière réunion , nous avions évoqué la possibilité de jouer avec les cordes , donc cela reste possible pour tous les gens qui veulent s'investir dans l'évacuation .
Cela permettra aussi de faire le tri dans les cordes .
Chaque club devra prévoir un peut de matériel vu que la commande SSF 21 est en court.

Divers :
Tout le matériel SSF sera sur le site , et permettra un travail de reconditionnement et d'inventaire pour les commissions ( matériel évacuation , ASV )
Possibilité de regonfler sur place ( thermique ) et Buncey ( électrique ).Si un club peut apporter un deuxième thermique ???
Possibilité de dormir à Buncey ( prevoir duvet + matelas ) + possibilité barbecue
Le dimanche matin plongée libre à la Douix pour ceux qui le désir et certainement en fin de matinée soufflage d'air à la trémie.



Le RDV est pris pour 9h30 sur le site et c’est donc à 8 H que nous nous retrouvons tous à notre local Quais Nicolas Rolin.


Béatrice Thomas et Mathieu dans l’Espace de François. Jean Louis dans le 806 de Laurent. Pour l’occasion ce véhicule à été mis en position transport de matériel car la météo n’est pas terrible et nous avons prévu beaucoup de matériel au cas où.


Nous arrivons tous en décalés car, avec Jean louis nous devions passer par Villeconte voir Cosimo pour traiter l’affaire des écoulements d’eau de la PDE.

Nous arrivons sur le site avec 30 minutes de retard sur notre première voiture.

Jean-François et Alain sont déjà sur place Bruno, Léa, le petit Mathieu aussi.
Quant à Robert et Matthieu ils n’arriveront qu’a 14h15 juste pour mettre l’un d’entre eux dans la civière.


La matinée débutera par le petit café croissant d’accueil et le briefing de départ pour réaliser les ateliers suivant les aspirations de chacun.


Pendant que l’équipe ASV investi les tables du PC pour faire le point sur le contenu des kits, l’équipe d’évacuation fait aussi de son côté le point sur le matériel à employer pour tendre une tyrolienne entre deux magnifiques arbres du parking.


La tâche est moins aisée que sous terre car l’accès et la fabrication des points d’ancrage est différente et mal aisée Peu importe, qui peut le plus peut le moins.
Après avoir bataillé plus d’une heure pour grimper et tailler certaines cordes à dimension, la tyrolienne se met doucement en place dans le respect du manuel technique du sauveteur souterrain.


Vers 13h30 les pizzas arrivent c’est donc l’heure de se regrouper sous la tente du PC car la météo clémente depuis notre arrivée, devient subitement plus humide.


Robert et Mamath arrivent, c’est le moment de reprendre nos activités.
Si tôt dit si tôt fait, il monte dans la civière qui est installé sur une table dans le barnum.


Après avoir vérifié le brelage du blessé, nous finissons de l’envelopper et le transportons au pied de l’arbre.


Chacun reprend sa place un régulateur et un contrepoids au balancier et un troisième à l’accrochage de la civière sur la tyrolienne.
C’est avec difficulté que la civière grimpe car le contre poids est trop léger. Une aide en bas sera la bien venu.


Quelques manipulations plus tard, la civière est à hauteur et redescend pour être mise à l’horizontale sur ses trois poulies.
Pendant que nous bataillons avec les cordes, François emmène plonger Alain Clément un cafiste.
Ensuite deux plongeurs les rejoindront.


La civière glisse lentement sous sa corde Jusqu'à son point d’arrivée.
C’est là que les choses se compliquent nous voulons descendre la civière verticalement mais après quelques essais infructueux, nous nous décidons à prendre la solution de facilité et à détendre la tyrolienne.


Il faudra bien évidemment revenir sur certains points et sur notre rapidité d’exécution.
Mais dans l’ensemble le but de notre journée a été atteint.


Tout est rapidement démonté et repartons sur Dijon aux alentours de 17h.

Laurent"

vendredi 20 avril 2012

Val Suzon (21)

Présents :
"Florence et Laurent GARNIER"

Compte-rendu : 
"Nous sommes partis vers 15h de l’après-midi en voyant que le temps devenait plus radieux.
Dès notre départ de Marsannay, une pluie de grêlons nous cueille dans la montée de Corcelles-les-Monts.
Arrivé sur la montagne, le beau temps nous rattrape et ne nous quittera plus de la journée.

Morilles de la Combe Mialle

Nous nous rendons donc dans le Val-Suzon à la recherche d’une combe humide et nous nous retrouvons tout naturellement à gravir la Combe de Vaux de Roche.
Dès notre arrivée dans le val, nous constatons que le Suzon est en crue boueuse.
Nous le traversons sur un gué sans nous mouiller, simple poteau électrique en béton posé en travers de la rivière.


Les prés alentours ruissellent d’eau limpide.


Nous abordons le début de la combe qui est bien humide contrairement à l’an dernier.
C’est à cet endroit que nous commençons à fouler la forêt de long en large à la recherche de ces précieuses morilles tant convoitées.


Il fait frais en ces lieux et bizarrement aucune odeur de champignon ne vien effleurer nos narines.
En contrepartie, d’innombrables traces de sangliers démontrent formellement que ces derniers ont passé un certain temps à faire des repas pantagruéliques.


Déçus mais pleins d’entrain, nous décidons de continuer notre balade en amont.


Soudain, le ruisseau ne coule plus, il sort simplement d’un trou rempli de gravillons.
Nous continuons donc notre vaine recherche jusqu’à la source que nous avons pompé et désobstrué l’an passé.


Visiblement nous arrivons juste à temps pour la voir déborder, elle qui, habituellement, est à un mètre sous la surface du sol !
L’eau ruisselle et s’infiltre à travers le remblai de la combe. Tout de même on la voit bien qui avance dans son lit pour rejoindre petit à petit le chemin de gravillons.
Si seulement cette cavité avait un prolongement notable. Un coup de baguette serait certainement nécessaire pour se donner une idée de la direction et de ses continuations possibles.


Je mets un témoin à l’entrée et après quelques photos de cette source à l’eau limpide, nous reprenons sans conviction notre quête pour notre repas de ce soir. Nous en salivons d’avance !


Notre quête nous mène au fond de la Combe des Cellerons.


Voyant le soleil frapper ces belles falaises de calcaire blanc nous décidons de les longer.
Cette piste d’animaux n’est pas facile à suivre ! Nous tombons tout de même sur une petite grotte dont le profil est particulièrement engageant.


Malheureusement ce petit trou en as de pique est bien vite colmaté par un remplissage d’argile.


De retour à la source, nous constatons que l’eau a monté de 2 centimètres et qu’elle est en passe d’atteindre le chemin environ 40 mètres plus loin.

Morilles de la Combe Mialle

De retour à notre point de départ, nous en profitons, avant de rentrer à la maison, de passer voir le Ruis-Blanc.

Le lieu est superbe mais un peu trop couru !

Je suis impressionné par la crue. L’eau est laiteuse et charrie tout ce qui se trouve sur son chemin.

Pas de morilles là non plus donc pas de fondue pour ce soir.

Nous rentrons comme à notre habitude par le chemin des écoliers : les falaises de Baulme la Roche et toutes les cavités alentours, le lac de Mâlain.


Laurent"

samedi 14 avril 2012

Gouffre de la Malatière - Bournois (25)

Présents :
"François PORNET, Alain et Clément BRESSANT, Thomas BINSSE, Benoît et Béatrice BOULANGER"

Compte-rendu :
"Après la réunion-formation de vendredi soir, nos initiateurs ont décidés que nous ferions la cavité de la Malatière, située dans le Doubs, à environ 1 heure 30 de Dijon.

Ce week-end-club, Tom et moi avons récupéré mon frère, Benoit, pour qu’il puisse faire plus régulièrement de la spéléo. Tout content de passer quelques jours avec nous, mais surtout heureux d’aller quelques heures sous terre… !

Comme la voiture de Tom ne contient que deux places, il est convenu avec François qu’il nous emmène jusqu’à la Malatière. Heure du rendez-vous : 07 h 45. C’est sans compter que l’on a oublié de prendre une combinaison pour Benoit ainsi qu’un casque la veille au loft. Du coup obligés d’y repasser, ça nous bouscule un peu… Heure d’arrivée à Fauverney : 08 h 15. Quelle ponctualité… ! Enfin, on s’en moque, c’est le week-end, et on doit retrouver Alain et Clément à 10 heures là-bas. Alors entre 10h et 10h15, on n’est pas à ça près. Un petit bisou à Fred, on discute trois minutes, et hop, on y va. Il nous faut encore prendre de l’essence et du pain pour le casse-croûte de François. Encore une journée qui commence bien, François nous offre des pains au chocolat ! Et voilà, la route s’annonce tranquille, surtout que dans la voiture, trois sur quatre personnes dorment !


Après avoir demandé notre route à deux personnes, nous trouvons enfin le parking de la grotte, Alain et Clément sont déjà sur place. Il est tout juste 10 heures, finalement même en partant en retard, nous sommes à l’heure… Elle n’est pas belle la vie ? Tom se souvient d’être venu ici, avec Simon, Mahéva et Laurent, mais c’était il y a longtemps… ! On se change, le temps est couvert mais il ne pleut pas. On s’équipe, et on s’élance. Tom est chargé d’équiper, comme d’habitude…

Comme à son habitude, Benoit descend le premier. On peut voir à sa tête qu’il est bien content…


Ensuite, Tom demande à Clément de venir pour se préparer à descendre. Malheureusement, il n’est pas rassuré Heureusement que Tom est très persuasif car il finit par descendre sans quitter le regard de Tom :)

Clément rejoint donc François et Benoit qui attendent déjà en bas. Ensuite c’est Alain qui descend puis moi, et enfin Tom. Il surveille sa corde, car cela frotte beaucoup. Et oui, au prix du mètre de la corde, il faut en prendre soin…


Une fois que nous sommes tous en bas, nous avançons. C’est la première fois pour cinq personnes de découvrir la Malatière. C’est une cavité superbe mais pas mal glissante, donc nous y allons prudemment. Là-dessous, ce sont de gros volumes, et aucune difficulté pour personne. Pas de puits, quelques étroitures et laminoirs mais rien de méchant. Une jolie vire pour accéder aux galeries du Métro. Enfin, cinq heures de balade sous terre, et de jolie promenade.

Arrive le temps de pique-niquer… Nous avions emporté nos victuailles et alors que nous cherchons l’accès aux grandes galeries, mon estomac (en particulier) appelle à la restauration. Il est temps de reprendre des forces. On est bien dans cette grotte, ce n’est pas comme à la Combe, on n’a pas froid. On a bien dû s’arrêter vingt cinq minutes et on s’est à peine refroidis.

Avant de faire notre pause, nous en étions à chercher l’accès au Métro, après nous cherchons encore. Thomas et François discutent, nous sommes plein Nord, il faut aller plein Sud faire marche arrière, reprendre le laminoir, et retourner dans la galerie précédente. On est repartis et vas y que je rampe, doucement, je viens de manger, mais sûrement. J’arrive la dernière dans la salle d’avant, et après quelques minutes de réflexion, Tom déclare que nous étions dans la bonne direction et qu’il faut refaire le même chemin. Je le regarde, que dis-je… je le fixe bien, mais non, il est très sérieux. Il ne plaisante pas, et nous allons nous « retaper » le laminoir une troisième fois… Il reprend la tête du groupe et il se ré-élance dedans… ! Mes pauvres genoux… ! Je les entends qui crient « aie, aie, aie », il serait temps d’acheter des genouillères.


L’avantage d’être une fille quand on fait de la spéléo, c’est qu’on s’empresse de vous aider…

Enfin, nous voilà arrivés dans les grandes galeries du Métro. Tom et François pensent la même chose ,le réseau du Neuvon c’est la même immensité. Des galeries qui font des kilomètres, un espace identique. Bref, vivement que la PDE ça passe définitivement… !


Bien sûr, nous ne pouvons pas nous éterniser dans ces magnifiques galeries, alors nous reprenons la route en sens inverse. C’est toujours « marrant » de voir que l’on met moins de temps à faire la route vers la sortie. Dans notre retour, nous croisons un groupe d’Alsaciens qui vient fêter les soixante ans d’existence de son club. Une autre troupe de joyeux lurons... !


Lorsque nous ressortons, nous ne sommes pas surpris d’avoir la pluie. Et d’être tous sales… En même temps, on ne peut pas ramper sans arrêt et ressortir propre.

Encore une journée passée sous terre à cavaler mais une journée remplie de joie et de bonne humeur. Une belle journée comme on les aime…

Béatrice."

dimanche 8 avril 2012

Canyon de la Goulette - Jeurre (39)

Présents :
"Thomas BINSSE (Tom), Yann VERJUX, tribu BOULANGER : Thomas, Benoit, Blandine et Béatrice. Paul & Cécile BOULANGER, Sophie, Mathieu LATOUR"

Compte-rendu :
"Il y a de cela quelques temps, nous avions évoqué la possibilité de nous retrouver en famille pour passer une journée « sportive ». Etant donné que mes sœurs travaillent le samedi, nous prévoyions notre sortie initiatique sur un week-end de trois jours pour qu’elles puissent se reposer et en profiter pleinement. C’est donc naturellement que nous décidons de faire du canyon le dimanche de Pâques.

Initialement, nous devions être sept à faire du canyon. Mais finalement, au vu du temps (couvert, froid) Sophie nous a lâchés pour rester avec son chéri, qui a le vertige. Une petite joueuse, en bref… ! 

Après un week-end d’essayage, voila le grand jour arrivé… ! Malheureusement après avoir eu une semaine splendide, le soleil a décidé de jouer à cache-cache entre les nuages…Et la chaleur aussi… Enfin bon, l’important c’est qu’il ne pleuve pas. Le départ est sonné à 08 heures 30. Nous partons à trois voitures, et tout le monde suit le guide. Nous traversons la Bresse profonde, le Revermont, nous arrivons dans le Jura. Le soleil pointe son nez pour vite le cacher de nouveau…Nous nous arrêtons à Darois pour prendre du pain pour le pique-nique,ainsi que des pains au chocolat et autres viennoiseries, offerts par Maman. Et après avoir parcouru les quelques kilomètres restants, nous arrivons sur le parking de la Goulette.


Là, après quelques discussions et tentatives de dissuasion de la part de Maman, nous nous équipons. Grand moment de bonheur pour ceux et celles qui n’ont pas l’habitude d’enfiler des combinaisons en néo… Enfin, la bonne humeur est présente, c’est cool de voir les troupes motivées…
Rude marche d’approche, il nous faut au moins… trois minutes pour parvenir au départ du canyon… ! Pour Blandine et Yann, c’est une initiation. Pour Thomas et Benoit, c’est la deuxième fois qu’ils en font. Et pour Tom et moi, on ne compte plus… 


Pour le premier ressaut, Tom installe une corde, en donnant quelques petits conseils. Quand vient le tour de Blandine, il lui dit : « si tu ne veux pas aller trop vite, serre bien la corde… » Sauf que ce gros malin, petit farceur qu’il est, débraye en même temps alors… Blandine finit la tête sous l’eau dans la première vasque et moi aussi, passant l’avant dernière, je n’ai pas prêté attention à ce qu’il faisait. Enfin tout le monde se marre en bas, surtout nos deux « vilains »… ! L’eau est bien fraîche, ça réveille d’un coup.

La première vraie cascade arrive, Tom envoie Benoit pour contre-assurer à l’arrivée. C’est le premier, vient ensuite, Thomas, Yann, Blandine, Tom et moi. Nous profitons de cette sortie pour faire plein de photos. C’est Blandine qui est chargée d’en faire la première ensuite Benoit, puis moi.
Ce canyon est donné à faire en une heure et demie, nous prenons le temps et le faisons en deux heures. Nous avons droit à quelques éclaircies et en profitons pour faire d’assez jolies photos. Malgré tout, nous prenons vite froid entre chaque descente, et je finis par proposer à Tom de fermer la marche pour qu’il puisse équiper les cascades suivantes pendant que je rappelle les cordes. Décision qu’il approuve. Me voila donc au rappel des cordes des trois dernières cascades.

Nos initiés s’en sortent plutôt bien, pas très rassurés lors de « grandes » verticales, mais assez fiers pour ne rien dire et continuer d’avancer. Nous voilà au bord de la dernière verticale. Au bas, nous pouvons voir le reste de notre tribu nous faire coucou. Très impressionnés d’ailleurs de voir notre groupe de canyonneurs descendant trente mètres. Pour Mathieu, et Maman, c’est la première fois qu’ils assistent à une arrivée de ce genre. Sophie elle se rappelle de sa propre initiation dans le Vercors, avec notre Mathieu Claerbout. Quand à Papa, il a déjà fait ce canyon avec Lulu. bref, toujours est-il que vu d’en bas ça peut paraître impressionnant…

Benoit descend en premier. Mais c’est sans compter sur son facétieux frangin qui s’assoit pour retenir l’eau…

Vient ensuite Thomas. L’arroseur arrosé comme on dit… Parce que c’est Tom et moi qui retenons l’eau…

Pour les suivants, on sera gentils… 

samedi 7 avril 2012

Source du Bru - Désobstruction - 7 avril 2012

Présents :
"Jean-François DECORSE"

Compte-rendu :
"Entrée: 1m0.5, 1m.50 de profond.

Désob de l'entrée (nombreux petits blocs d'éboulement+terre et argile).


Une fois rentré, galerie active 20 cm d'eau, 0.5 cm de large, 0m90 de haut sur 2.5m de long puis rétrécissement et pas de visibilité (d'ou le besoin d'élargir un peu). 

J'y ai glissé un appareil photo mais le montage n'est pas fameux (on ne vois rien). 
Je referai un montage et te ferai suivre les 1ères photos.

Bon week-end

Jean-François"